Rencontre d'ici

Sarah Galibert
3 questions à Sarah Galibert martin, présidente de la FNAIM Gard Lozère

Quel bilan 2019 pour le marché immobilier gardois ?


Cela a été une très bonne année ! Le nombre de transactions a progressé de 10 % environ, avec une stabilité des prix. La difficulté, c’est le manque d’offres, qui s’amplifie en ce début d’année.

Comment expliquez-vous cette pénurie ?


Il y a beaucoup de demandeurs, du fait de taux de crédits très bas. On a de plus en plus de jeunes investisseurs. Et n’oublions pas le phénomène de décohabitation, qui accentue la pression. Nous espérons que le marché immobilier d’Alès, qui souffrait plus que celui de Nîmes, va être dynamisé par le Plan Action Cœur de Ville. Le dispositif Denormandie devrait attirer des investisseurs dans l’ancien, ce qui permettrait de rénover des biens en centre-ville d’Alès. Je souhaiterais que le centre de Nîmes soit éligible à ce dispositif.

Nouveau tram’bus, nouvelle gare TGV… Ces nouveaux équipements vont-ils impacter le marché immobilier nîmois ?


Je n’en suis pas sûre. Pour le tram’bus, nous ne constatons pas de frémissement le long du tracé. Le passage à une voie de circulation, et l’absence de grands parkings de délestage, risquent d’engorger encore plus la ville. Concernant la gare nouvelle et le quartier Magna Porta, il ne faudrait pas que ce projet urbain se fasse au détriment du  centre-ville de Nîmes. Car ce dernier reste très attractif, y compris vis-à-vis d’une clientèle lyonnaise, parisienne, voire étrangère, qui y recherche des appartements secondaires.